Grâce à la méthode dendrochronologique, il est possible d’établir une datation des bois de charpente grâce à l’analyse de cernes de croissance des bois employés dans les constructions.  En Europe, on a pu ainsi établir des chronologies de référence qui remontent jusqu’à environ 8200 ans. Cette méthode permet également de reconstituer les changements climatiques et environnementaux.

En étroite collaboration avec Willy TEGEL, archéologue et chercheur au sein de la Faculté de l’environnement et des ressources naturelles au sein de l’Université de Fribourg en Allemagne, nous pouvons faire réaliser une datation dendrochronologique de bâtiments anciens, en effectuant des prélèvements sur les solives, poteaux, linteaux, et éléments de charpente de bâtiments anciens, qu’ils soient en pierre ou en colombage. La datation est fiable à un an près, étant donné que les bois étaient mis en oeuvre dans l’année d’abattage des arbres.

Les informations collectées sont ensuite croisées avec les éléments architecturaux environnants, les documents d’archives existants, les dates repérées in-situ, etc.

La datation de structures existantes peut permettre de documenter et appuyer un projet pouvant bénéficier de subventions publiques.